L'école primaire de Mauzac est venue voir l'exposition

et notre charmant prof a repris du service

La grande guerre exposée

pour la journée du patrimoine

Publié le 26/09/2014 à 03:51,

Casques, sabres, baïonnettes, douilles. de l'époque présentés par Mesmin Campagne au public. /PHOTO DDM. GP.

Exposition sur la grande guerre, en ce centenaire de la déclaration de la guerre 14-18, pour la journée du patrimoine organisée par l'association du patrimoine mauzacais en la salle des aînés. Un long travail de recherche auprès des archives (mairie et autres...) et des mauzacais, pour Mesmin Campagne et les bénévoles de l'association, apprécié à sa juste valeur par de nombreux visiteurs.

Une exposition dans la logique du temps, composée de trois parties, avec en ouverture un croquis grandeur nature d'un poilu, recréé à partir d'une photo, portant le tristement célèbre uniforme rouge datant de 1870. Titres et articles du petit journal, journal national de l'époque, relatent d'un climat social et politique troublé et d'une éventuelle entrée en guerre. En deuxième partie, de nombreux documents attestent de l'entrée en guerre avec une anecdote datant du 1er août 1914, où alors que la fête locale de Mauzac bat son plein, le tocsin sonne l'arrêt des festivités et le début de quatre longues années de malheurs. Des documents d'archives font état de la réquisition de tous les chevaux, assortis de compte-rendu du conseil municipal où l'on ne parle jamais de la guerre sauf le 1er jour où le minotier propose de faire des réserves de farine. Beaucoup de cartes postales reçues du front dont une, ayant échappée à la censure, reflète du grand découragement des combattants. Troisième partie avec l'armistice vécue à Mauzac, à travers la correspondance d’une famille décrivant les réjouissances dans le village, à leur fils en attente d'être démobilisé. Devoir de mémoire, avec photos des diverses commémorations à Mauzac. L'exposition prend fin sur différents objets, prêtés par les mauzacais, témoins de l'horreur du conflit.

En parallèle de l'exposition la bibliothèque met à la disposition des enfants et adultes divers ouvrages sur cette période.

La Dépêche du Midi

Ci dessous quelques photos de l'exposition

sur la 1ère guerre mondiale

Une intense vie associative

Publié le 16/09/2014 à 03:54

L'exposition sur la grande guerre trouvera son prolongement lors de la journée du patrimoine. /Photo ddm. GP.

Forum des associations, en ce dimanche estival, très fréquenté, reflet d'une intense vie associative. A l'heure du marché, les associations invitaient les visiteurs, nombreux, venus le plus souvent en famille, à les rejoindre.

Prises d'assaut les associations sportives (tennis de table, Chi Kung Karaté Do, Vovinam, Mauzacaise des boulistes, Zumba ...) distribuant calendriers de l'année et présentant leurs nouveautés avaient du mal à répondre à toutes les demandes. Les moins sportifs, ont trouvé leur bonheur auprès de l'école de musique, Créa2 mains et ses loisirs créatifs, l'atelier gym de Nathalie, l'APEM (associtaion de parents d'élèves mauzacais), la ronde des lutins (association d'assistantes maternelle), le patrimoine mauzacais, l'association humanitaire «la main sur le cœur»... Quelques nouveautés avec l'ouverture d'un cours pour ados pour le vovinam de C. Sandre, un cours de piano et batterie à l'école de musique de L. Benofi et un cours de body fit chez J. Albaladejo.

Pas d'invité surprise, cette année, sur le stand du patrimoine mauzacais, mais une approche de l'exposition sur le centenaire de la grande guerre à travers la photo grandeur nature d'un poilu.

La Dépêche du Midi

Mauzac. Concert de cloches à main

Publié le 12/03/2014 à 03:48, Mis à jour le 12/03/2014 à 09:00

Le 06/04/2014 

Dimanche 6 avril, l’association du patrimoine mauzacais organise un concert de cloches à mains (handbells) en l’église de Mauzac à 18 heures avec «Les Sonneurs du Midi» qui perpétuent la tradition des handbells.

L’ensemble des «Sonneurs du Midi» est à l’heure actuelle le seul groupe français à pratiquer cette discipline. Ils donnent de multiples concerts, essentiellement dans des églises où l’acoustique du lieu met en valeur la sonorité cristalline des corolles de bronze. «Les sonneurs du midi» s’associent parfois à des ensembles vocaux et jouent accompagnés d’instruments comme la harpe, la flûte, l’orgue, l’accordéon, ou la vielle à roue. Le groupe est composé de Christine Laugié (carillonneur-flûtiste), J. Pierre Carme (carillonneur vielleux), Barbara Blaser (flûtiste), Maël Proudom (organiste-carillonneur-accordéoniste).

Pour plus de renseignements : patrimoine-mauzacais@live.fr

La Dépêche du Midi

 Concert de Cloches à main

Les Sonneurs du Midi

Ensemble de handbells

La tradition des « handbells » (littéralement : cloches à main) voit le jour en Angleterre à la fin du XVII° siècle, puis est adoptée par les Etats-Unis vers la fin du XIX° siècle.

Elle arrive plus tardivement en France, essentiellement à l’initiative de Deya Marshall, américaine d’origine qui, dans les années 1980, nous fait découvrir cette façon originale de faire de la musique avec des cloches. Son ensemble -qui porte son nom- utilise lors de concerts mémorables plus de 100 cloches issues de fondeurs anglais, hollandais et américains.

C’est avec son aide que s’est constitué à Castres le groupe des Sonneurs du Midi qui a été créé en 1999.

Ces handbells sont des cloches de bronze (alliage de cuivre et d’étain) semblables dans leur conception aux cloches de nos églises dont elles sont, en quelque sorte, les petites sœurs.

De forme évasée, avec un profil fin et une sonorité cristalline elles sont munies d’une poignée de cuir qui sert à les manipuler, et d’un battant intérieur destiné à les mettre en vibration. Les 47 cloches des Sonneurs du Midi, représentant une tessiture de quatre octaves chromatiques, ont un diamètre qui varie de 6,5 cm à 21 cm pour un poids allant de 230 grammes à 2 kg.

Chaque cloche donne une note (et une seule !) de la gamme musicale.

Chaque sonneur peut manipuler deux cloches à chaque main, ce qui lui donne la possibilité de jouer quatre notes différentes. Les poignées de cuir sont tenues en croix dans la main ce qui permet, grâce aux battants directionnels, de sonner une seule note, ou les deux en même temps si la partition l’exige.

Les partitions pour handbells sont semblables à toute autre partition, mais ici les notes à jouer sont réparties entre les sonneurs qui n’auront à jouer qu’un tiers ou un quart environ de l’œuvre musicale, chacun devant intervenir au bon moment. Véritable travail d’équipe la pratique des handbells nécessite de la part des musiciens une parfaite coordination et une complicité sans faille obtenues par un travail long et régulier.

L’Ensemble des Sonneurs du Midi est à l’heure actuelle le seul groupe français à pratiquer cette discipline. Il existait deux autres groupes, l’un à Rouen et l’autre à Douai qui ont arrêté leurs activités, de même que l’ensemble Deya Marshall.

Les Sonneurs du Midi donnent de multiples concerts, essentiellement dans les églises où l’acoustique du lieu met en valeur la sonorité cristalline de ces corolles de bronze.

Ils s’associent parfois à des ensembles vocaux et jouent également accompagnés (ou accompagnant) d’autres instruments (orgue, flûtes, harpe, accordéon, vielle à roue).

Le groupe se compose actuellement de quatre sonneurs :

Christine Laugié (carillonneur-flûtiste), Jean-Pierre Carme (carillonneur-vielleux), Barbara Blaser (flûtiste), Maël Proudom (organiste-accordéoniste-carillonneur) 

Mauzac. Les Sonneurs du Midi ont ravi le public

L'église Saint-Etienne était comble avec un public venu assister au concert de cloches à mains (handbells) des Sonneurs du Midi, organisé par le Patrimoine Mauzacais et le club de 3e âge.

Les hanbells sont des cloches de bronze semblables dans leur conception aux cloches des églises mais de taille bien plus petite. Chaque cloche munie d'une poignée de cuir servant à la manipuler donne une note et une seule de la gamme musicale. Chaque sonneur peut manipuler deux cloches à chaque main jouant ainsi quatre notes différentes, les poignées de cuir en croix dans la main permettant grâce aux battants directionnels de sonner une seule note ou les deux en même temps. Véritable travail d'équipe, la pratique des hanbells nécessite une parfaite coordination de la part des musiciens.

Une vieille tradition :

La tradition des hanbells remonte à la fin du XVIIe siècle. Créée en Angleterre. Elle est adoptée aux États-Unis vers la fin du XIXe siècle avant d'être amenée en France par Deya Marshall dans les années 1980. Seul groupe en France à pratiquer cette discipline, Les Sonneurs du Midi ont ravi le public existent depuis 1999. Composé de trois carillonneurs musiciens perpétuant l'art campanaire auprès du public et d'une flûtiste, le groupe propose un répertoire de musique classique et de mélodies traditionnelles connues. Il se produit essentiellement dans des églises, s'associant parfois à des groupes vocaux, où l'acoustique met en valeur la sonorité cristalline des cloches.

 La Dépêche du Midi